critique dobson orion xt12 intelliscope

Bon voilà, j'ai finallement acheté début août le téléscope sus-nommé, et je me disais que j'allais, maintenant qu'on a eu 2 belles nuits, et que j'ai pu en profiter 2x , donner mes impressions si qqu'un voulait en savoir plus...

- maison de l'astronomie paris : très très content ! Ils se coupent en 4 pour trouver des solutions, conseils, etc. Le type a passé 1h au téléphone pour me détailler quel achat je m'apprêtais à faire. Quand on me promet une réponse par mail ou téléphone, je l'ai, et ça en tant que consommateur, j'apprécie un max. J'ai eu quelques messages restés sans réponses dans d'autres maisons concurentes. J'ai eu la désagréable surprise d'avoir une panne du système de guidage (intelliscope) dès les premières minutes, et l'échange a été fait sans le moindre problème. Si ça c'est pas du service ??
- montage : c'est pas mal expliqué. Pratiquement, j'avais vu dans le noir un seul téléscope de ma vie, c'est dire mon niveau d'incompétence... J'ai mis 2 grosses heures pour tout monter sans trop me tromper. Hyper simple.
- utilisation : hyper simple aussi. Il faut juste que la base soit bien de niveau avant de placer le tube. Une fois l'assemblage tube-base fait, on démarre l'intelliscope 1/ "enter" pour dire que le scope est vertical 2/ pointer étoile 1 au choix ds une liste 3/ idem étoile 2 et 4/ on peut choisir dans une liste d'environ 14.000 objets. Le système indique où on en est par rapport à l'objet à atteindre, et il faut alors pousser le tube jusqu'à atteindre 0 alt et 0 azimut. Précision assez solide ! Pour un débutant, c'est l'idéal. Il y a un système de "tour" qui permet de dire "je suis en octobre, que puis-je voir ?". Aussi un repérage de planète hyper précis qui demande la date du jour et la planète que l'on veut voir, et on tombe pile.
- transport : c'est vrai, c'est encombrant. J'ai un monospace compact, et il faut bien ça, ou alors on doit démonter des sièges.
- petits trucs : le montage tube-base se confirme par 2 vis, 1 de fixation et 1 de serrage. Cette dernière assure le frottement entre le tube et les patins de teflon, ce qui permet au tube de rester en position et pas de revenir à la verticale tout seul. Problème : il faut trouver le bon serrage... Trop, on bouge le tube par a-coups et l'objet est difficile à suivre ; trop peu, l'encodeur ne suit pas et donc quand on bouge le tube en altitude, les données sur l'intelliscope ne changent pas. Donc redémarrage de l'intelliscope obligatoire . Mais bon, c'est léger comme inconvénient.
- conseil : la colimation (bon réglage de niveau du miroir principal) doit parfois se refaire. Ne pas hésiter à investir dans un laser, car si je devais le faire sur le terrain à l'ancienne, je crois pas que ça doit être de la tarte...

S'il fallait des infos à qqu'un, ne pas hésiter : db (at) justice.com

Bon résumé, et très intéressante l'info sur la maison de l'astro à Paris...

On cherche toujours des gens compétents en tant que client (potentiel). Bon à a savoir que cela existe à 1h15 de train...

Tu as raison pour la collimation, un laser, c'est utile et cela aide fort !

Bon amusement avec tes observations... (et tes déplacements...)
Je lis que certains déménagent même leur Dobson 600...
Cela laisse réveur...

TTF

Je rajouterais la raison pour laquelle j'ai fait ce choix, car quand on ne connait rien archi-rien en astronomie, savoir vers quoi s'orienter afin de ne pas être déçu par son 1er achat, c'est la galère !

J'ai lu pas mal de choses, et je me suis rendu compte que 2 choix bien clairs se dessinaient :
- la photo : si je ne me trompe pas, l'astro-photo c'est avant tout passer beaucoup de temps de pose, et encore plus de temps en traitement. L'observation visuelle directe des objets n'est pas vraiment une priorité. Là, le matériel fait vite grimper la note : monture motorisée + appareil photo + lunette = env. 3000€. Avant d'avoir un résultat, il faut bien connaître le ciel, mais aussi les logiciels de traitement d'images. J'avais peur que la première marche soit insurmontable à moins d'y passer des heures avant de pouvoir en profiter.
- l'observation directe : j'ai alors décidé de commencer plus modeste, j'ai pris une bon tube (3000mm) pour relativement bon marché (1150€), avec surtout un système de guidage idéal pour les novices : l'intelliscope, c'est une sorte de "push-to" (ça ne vient pas de moi), même système que le guidage motorisé, mais on doit pousser le tube à la main. La mise en station demande 5 minutes max et l'initialisation de l'intelliscope 30 secondes, et on peut attaquer le ciel. D'après d'autres observateurs chevronnés, le résultat visuel est très bon. J'avais lu un débat entre un photographe et un observateur, et l'observateur disait qu'il avait revendu tout son matos photo pour revenir à l'observation directe. Ca m'avait conforté dans l'idée que je préfèrerais probablement ça aussi. C'est un peu comme voir un safari de loin de ses propres yeux ou de tout près via les photos prises au télé dans un magazine nature... Mais quand je vois les photos du site, ça me fait quand même envie ! Donc si on peut faire les 2 (photo+observation), c'est l'idéal... Il faut donc une grosse voiture et un gros portefeuille...

Bien vu... Bonne analyse du coté photo, et rajoute à cela la course au matériel (on n'a jamais le "bon" capteur, car il vient juste de sortir... )

Si du coté logiciel, on fait relativement vite fait le tour (avec 3, on peut tout faire, et le reste : on ne le maîtrise pas...), on remarque aussi souvent une surenchère systématique du coté matériel.

Il est prouvé qu'avec une bonne monture (pour le suivi), un APN reflex et un objectif "standard" (qui peut servir à autre chose), on peut obtenir des résultats bluffants...

Donc : tu as tout....

(il ne manque que le ciel du Chili...)

C'est bien résumé.

En plus en visuel, on peut faire des croquis dessin.

Il suffit de demander à Léon Delférière qui ne fait pas beaucoup de photo mais surtout des croquis.