Bien, en cette fin d'année (médicalement, hélas...
) chargée...
Reprenons le sujet...
1) Suppression "mathématique" de la pollution lumineuse sur des images, en fonction de
la variation du gradient de pollution lumineuse (direction) et l'angle d'observation...
Et l'intérêt de disposer du modèle si on ne bouge pas d'endroit, pour l'appliquer lors du pré-traitement
(ex : all-sky observation)
Rem : Valeur (variable) traitée (globalement) par les filtres "anti-PL"...
2) la performance de ce filtre-ci sur la lueur anthropique en usage "général"...
Pour la Noël, je prend une demi-heure pour le premier point
Vous savez que plusieurs modèles de simulation existent (et changent avec le temps, d'ailleurs).
Perso, je me suis arrêté sur un modèle publiée en 2013 ("Measuring Anthropogenic Sky Glow Using a Natural Sky Brightness Model", DAN M. DURISCOE) qui utilise notamment la notion du NPS (Falchi, Cinzano & Falchi, Duriscoe, Luginbuhl, & Moore).
Et un autre article du même auteur (Dan M. Duriscoe a , Sharolyn J. Anderson b , ∗, Christian B. Luginbuhl c , Kimberly E. Baugh, "A simplified model of all-sky artificial sky glow derived from VIIRS Day/Night band data" ) que j'ai repris dans mes études
sur la caractérisation de la PL...
On sait que la lueur anthropique du ciel (résultant de la pollution lumineuse) se combine avec la luminosité naturelle du fond du ciel nocturne.
Donc, pour supprimer, il faut l'estimer.
Si on estime déjà la composante naturelle, on en peut déduire l'autre et faire l'opération inverse pour un lieu donné.
Donc : même sans filtre, on peut récupérer bien plus précisément une information présente avec un angle de vue faible
=> pour une caméra all-sky fixée pour une longue période à un endroit donné, cela vaut le coup de le faire.
Le problème, c'est qu'il faut refaire le modèle dès que l'on modifie quelque chose (ex : installation de LED...).
Pour ce qui est de la luminosité du ciel naturelle (nuit sans lune), le premier article propose une évaluation de la bande V
sur base de
- données existantes sur la lumière zodiacale
- un modèle de la fonction van Rhijn
- un modèle de lumière stellaire intégrée (y compris la lumière galactique diffuse)
construit à partir d'images fait avec le même équipement.
- un modèle du "Atmospheric Diffuse Light (ADL)" (surtout pour les angles assez haut)
- des images du lieu pour démarrer la modélisation...
En finale, via un "sky brightness evaluation" de I(φ,θ) avec azimuth et zénith...
Qui sera reprise dans le deuxième article pour la prédiction (avec données satellite).
Evidemment, chacun son truc : Astrolulu et serge, ce sont les (belles, certes) images et performance à la capture...
Perso, c'était d'interpréter les images prises (all-sky) avec les mesures prises par un SQM (monté sur une monture et balayant le ciel),
pour en déduire la caractérisation site...
Et là... Tout en considérant qu'un SQM voit "plus large qu'un filtre V, mais que l'on extrapoler
l'un pour l'autre...
=> on en revient au "niveau" de rouge et bleu englobé dans la mesure
=> et on en revient l'effet "linéaire" (ou pas) de la suppression du signal globalement imposée par
un filtre "anti-pollution" sur les différentes longueur d'ondes...
Mais voilà déjà pour répondre sur l'usage avec des mesures All-sky... en modélisant les images
prises sur un site, on peut "affiner" les captures via l'estimation d'un "ciel théorique normal" et du ciel "actuel"
=> soustraire la "PL" pour une zone donnée.