Ok, j'ai trouvé de beaux exemples de "spectres" pour illustrer le cas sur
https://www.energie-environnement.ch/maison/eclairage-et-piles/1369
1) la lumière du jour, et de facto, la lumière du soleil sur la Lune...
On est d'accord que sur la distance 380-750, la courbe est relativement "stable"
Maintenant, depuis 120 ans, l'humanité a forgé des types d'éclairages différents
Si, en modifiant les constituants "agités", on fait rajouter une proportion de "bleu" importante,
la lumière produite ressemblera à celle du soleil de midi, on parlera de lumière dite "froide".
Et on rajoute une proportion de rouge, c'est le soleil couchant, on parlera de lumière dite "chaude".
=> "Température" de lumière
Pour l'espèce humaine et son système de vision, le spectre d’un éclairage indique notre capacité à "ressentir" toutes les couleurs. Plusieurs indices, IRC, CIE, etc.. peuvent l'indiquer.
Pour nous, au plus l'éclairage ressemble à celui de la lumière du jour (midi ou soir) et plus la lumière est apprécié par notre organisme (et ses cycles biologiques surtout !).
Maintenant, produire un éclairage de qualité a un coût (énergie, construction, durée de vie).
Les meilleurs lampes "solaires" durent peu de temps... Donc, les ingénieurs ont décidé d'utiliser
des lumières "économiques" basées sur leur longévité et consommation.
La "lampe économique", basée sur un groupe restreint de gaz (mercure, sodium, neon, etc..) fournit un spectre "discontinu" qui éclaire nos nuits et cache le ciel nocturne.
=> filtrer ce type de fréquence est un simple exercice théorique...
Des "coupures" franches peuvent être appliquées et préserver les signaux en dehors de ces pics.
On a donc,
pour les astronomes, des filtres "spécifiques" qui réduisent l'effet (sans pouvoir le supprimer).
Quand à l'organisme, si la lumière le dérange, elle est suffisamment "différente" de la lumière du jour
pour ne pas
directement perturber nos cycles biologiques. A
longue et moyenne durée, c'est une autre histoire !
=> influence sur la flore, la faune, les humains (horaires décalés, manque de vitamines, troubles
du sommeil, cancer, etc...) : là, le problème est sur le "
sur-éclairement" !
Bon, maintenant, les LED...
a) c'est un processus d'émission de lumière particulier
b) il n'est pas basé sur l'agitation thermique (d'un gaz ou d'autres chose), comme tout ce que connait l'humanité depuis 3 M d'années (Soleil, feu, lave) et même 120 ans (incandescence)...
c) il produit naturellement un rayonnement monochromatique ou polychromatique non cohérent à partir de la conversion d’énergie électrique lorsqu'un courant la traverse
Et sa "construction" (composants) influence évidemment son spectre...
Comme le but est de remplacer pour les aspects "économiques", les lumières actuelles, car : moins énergivores, plus performantes, plus durables... Les ingénieurs ont voulu "copier" les types de lumière déjà connus
Le premier mode, "lumière froide" ou "Lumière du jour"
Dans le spectre d’une lampe LED avec une température de couleur de 6000°K,
dite "lumière du jour" ou "daylight" (lumière froide). On distingue nettement le pic de lumière bleue.
Le deuxième mode, "lumière chaude"
Dans le spectre d’une lampe LED avec une température de couleur de 2700°K
(lumière chaude, warm white).
On "dope" avec des éléments rares et chers (d'où le nom "terre rare") l'émission
de lumière, avec comme effet moins de bleu et davantage de rouge.
=> le spectre se rapproche plus d'une luminosité naturelle
=> donc, impossible désormais à "filtrer", tout comme on la lumière du jour...
MAIS...
Ce qui est rare est cher, et donc, la conversion de l'éclairage public vers le mode LED induit des coûts supplémentaires par rapport à la lumière "froide"...
=> comme il faut prendre une décision "simple et scientifique", on peut faire confiance aux politiques pour tout compliquer...
Comme ils ne sont capables que de penser jusqu'à la prochaine élection...
On va prendre des "micro-décisions", ici et là, sans coordination. En agitant soit un argument budgétaire, soit un argument "lobbyiste" (pot de vins & co issus des GRD), on va progressivement installer/remplacer le parc actuel par des LED de qualité et de longueurs d'ondes différentes...
Deux exemples extrêmes : le pont de Namur (totalement bleu) et l'éclairage de Liège (Warm d'un côté, Cold de l'autre).
Ex : Milan...
Imaginez ceci en mettant dans la balance les pouvoirs : Fédéraux, régionaux, communaux et locaux...
(avec le nombre de micro-décisions et influences au niveau de la Belgique, totalement incohérentes et non-coordonnés...)
En gros : un cauchemar !
Et il y a 72% de chance que le futur
- éclairage "Flamand" sera "Warm" (plus cher)
- éclairage "Wallon" sera "Cold" (moins cher)
- éclairage "Bruxellois" sera un patchwork des deux... (selon la majorité en place)
DONC :Avec une influence de l'éclairage d'une ville sur 200 km de rayon...
Comment voudrais-tu pouvoir (physiquement) filtrer quoi que ce soit dans ce mélange (couvrant)
des fréquences ???
Sauf la prise de conscience que le meilleur éclairage, c'est celui
qui n'existe pas OU qui est
"étudié" au cas par cas (éclairage automatique, dimming, uniformité du parc, etc...).
Disons simplement que dans notre pays, sauf les zones qui ne seront PAS éclairées (les plus pauvres), dans une génération tu pourras dire au revoir aux nébuleuses...
Tout comme la voie Lactée a déjà disparu à 90%...
Désolé, mais avec les "élus" qui nous dirigent actuellement : no hope !