Cela prend (hélas) du temps...
Je suppose que Mathieu a aussi d'autres trucs moins amusant à faire
(comme moi, d'ailleurs
..)
Mais aussi : que ce n'est pas (très) malin de faire des copies d'écran de logiciel que
l'on aurait eu "à l'essai" pendant plus de 30 jours
Il y a d'ailleurs pléthore de tuto sur internet, dans le domaine...
Mais faisons un dernier récapitulatif sur l'usage des "masques", car c'est l'élément essentiel...
On part de l'image de base...
On va la copier (CTRL A, CTRL C) et créer une copie (CTRL-N).
Dans la fenêtre qui s'affiche, on change le "mode" et on bascule vers niveaux de gris, 8bits (de toute façon, avec un JPEG, on n'a pas mieux...)
Ensuite, on "colle" l'image vers la nouvelle image... Mais elle se convertit en niveau de gris..
Ce qui est l'effet voulu... Maintenant, quel est le but ?
Cette image est un "masque", qui sera utilisé dans un "calque" rajouté à l'image dans un but précis
Ce calque transformera la "vue" de l'image, mais laissera l'image originale intacte.
Transformera comment ?
On a le choix ! On dispose de calque de : réglage, fusion, saturation, et j'en passe
(dans C6, on une dizaine de type, avec des variations...)
Mais un principe demeure : en utilisant un "masque" dans ce calque, on va limiter l'action
de celui-çi sur l'image : les points en "blanc" seront affectés par toute action du calque, les points
en "noir" resteront identiques à l'image originelle (on les considère comme "transparent")
Evidemment, avec des points en "niveau de gris", c'est un pourcentage (représentatif du niveau de gris)
qui sera affecté, ou pas, dans l'image.
- 0% gris : 100% affecté
- 10% gris : 90% affecté
- 20% gris : 80% affecté
etc..
- 90% gris : 10% affecté
- 100% gris : 0% affecté
Dans le cas concret ici, toutes les "étoiles" principales resteront comme dans l'image d'origine,
le reste sera plus ou moins affecté (ex : le nuage nébulaire)
OK, maintenant, retour à l'image de base...
On va rajouter un "calque de réglage"
On obtient un calque "neutre" (tout le masque est à blanc, donc, tous les points sont affectés)
Et en cliquant sur les "couches", on va aller l'afficher sur l'écran...
Il suffit de désactiver toutes les autres couleurs et on voit son contenu (totalement blanc à ce moment)
Et on copie le contenu de l'image en niveau de gris...
OK, on revient à l'écran principal en recliquant sur "calques" et on peut désormais affecter la luminosité
en tenant compte du masque inséré...
Donc : les "zones en noir" resteront telles quelles, les autres seront affectées !
Et en réglant un peu, cela améliore l'image...
Voilà, il suffit de sauver et de passer à une autre étape...
Bon, maintenant, pour les puristes
:
1) oui, il y a moyen d'aller (beaucoup) plus vite, je sais... Mais je trouve que la phase "pas à pas"
est plus instructive, car on voit mieux les phases... (en tout cas, dans mes cours, mes élèves
ne m'en ont jamais voulu)
2) oui, il y a plein de choses que je n'ai pas dites... (les pinceaux, les brosses, les dégradés et j'en passe)
et le "mélange" de calques avec les aplanissements parfois nécessaires...
Mais le problème avec Photoshop, c'est que c'est quasi devenu un métier !
Et que, je le maintiens...
Inutile de "vouloir" aller en CS6 (payant) si on ne maîtrise pas tout CS2 (semi gratuit) !
=> au fur et à mesure des versions, on a rajouté des fonctions inutiles en astrophoto "standard"
et en fait, du moment qu'un outil dispose des calques et de deux trois réglages faciles, cela suffit.
Ex: GIMP, CorelPaint, et j'en passe...
Donc : Une version "light" est souvent suffisante, il n'est pas nécessaire d'avoir la "suite"
(que j'utilise, avec licence, pour des besoins "pro"), d'où mes copies d'écran tout à fait
autorisée...