« CleanSpace One » est le projet révolutionnaire de la Suisse
Des chercheurs suisses de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui est considérée parmi les plus grandes écoles de la place, prévoient de lancer le projet « CleanSpace One ». Ce dernier consiste à lancer dans l’espace un « satellite nettoyeur » conçu pour nettoyer l’espace des débris spatiaux engendrés par les satellites abandonnés. Dans l’espace, il y a plus de 650 satellites actifs qui sont responsables des réseaux de la télévision, de la téléphonie, de la météorologie et bien d’autres, mais ces derniers ne sont pas les seuls qui cogitent autour de la terre vu qu’ils doivent partager l’espace avec des satellites non-actifs abandonnés.
Ces derniers sont très dangereux et incontrôlables d’où l’urgence immédiate de trouver une solution pour un grand nettoyage de l’espace. Le projet Suisse consiste donc à concevoir un satellite qui sera en mesure de s’emparer des morceaux de débris en orbite et les détruire et ce pour éviter toutes collisions comme celle de 2009 entre le un débris russe et le satellite américain Iridium. Cette collision avait engendré plus de 2000 débris dans l’espace et un préjudice de 55 millions de dollars. Selon les chercheurs Suisses, une enveloppe de 10 millions de francs soit 11 millions de dollars a été réservée pour le Centre Spatial Suisse afin de commencer la conception du premier satellite CleanSpace à l'Institut fédéral suisse de technologie de Lausanne. L’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne a déclaré mercredi dernier que, si toutes les conditions nécessaires sont mises en avant pour ce projet, le premier satellite nettoyeur effectuera ses premières tâches dans les trois à cinq années avenirs.
Il va tout d’abord récupérer deux satellites lancés en 2009 et 2010 en Suisse. Selon des informations de la Nasa, l’espace contient des milliers de morceaux de fusées détériorées, de débris de satellites abandonnés et bien d’autres débris en orbite. Ces débris se déplacent à grande vitesse dans l’espace et selon les astronautes, ils peuvent atteindre une vitesse avoisinant les 28 000 kilomètres par heure, assez rapide pour détruire ou infliger des dommages significatifs pour d’autres satellites actifs. Selon les déclarations des chercheurs de l’EPFL, la construction du satellite nécessite le développement de nouvelles technologies pour répondre à trois grands axes et qui sont la trajectoire, le contact et la stabilisation avec les débris suivant la vitesse de ces derniers et la troisième étape est la récupération des débris pour une éventuelle destruction soit au niveau de l’atmosphère terrestre ou de les bruler à l’entrée de l’atmosphère. Ce satellite nettoyeur est un grand pas vers un espace Clean.
Source : Suisse news