Boule de feu dans le ciel: l’un de nos internautes avait vu juste!
Alors que les experts pensaient qu’il s’agissait d’un canular, l’un de nos internautes a réussi à trouver l’origine de la boule de feu aperçue dans le ciel belge samedi en fin d’après-midi. Dimanche matin, l'Observatoire Royal de Belgique a confirmé la thèse de l'internaute.
Le soir du réveillon, notre rédaction a eu un peu de mal à savoir d’où provenait la boule de feu observée dans le ciel belge : la plupart des experts interviewés pensaient qu’il s’agissait d’un canular, ou bien étaient en train de réveillonner. En revanche, l’un de nos internautes, passionné d’astronomie, avait vu juste : "Je suis amateur d'astronomie depuis des années, et ceci n'est vraiment pas commun, nous avait écrit Gaëtan L., en réponse à notre article à propos de la boule de feu. Vu l'allure et le témoignage d'autres personnes je me demande même si ce n'est pas quelques débris de la mise en orbite du satellite russe qui a échoué vendredi. Je ne connais pas de détails sur ce lancement mais c'est une possibilité".
Effectivement, l’Observatoire a confirmé cette hypothèse : il s'agissait bien d'un morceau de la fusée Soyouz.
Un morceau de satellite s'écrase sur une maison à la "rue des cosmonautes"
Le toit d'une maison a été touché vendredi par un fragment du satellite russe qui est retombé sur terre. Hasard des choses, cette maison se trouve dans le rue des cosmonautes.
Un fragment du satellite russe dont la mise en orbite a échoué vendredi est retombé sur Terre, s'écrasant sur le toit d'une maison située rue des cosmonautes dans un village de Sibérie, ont indiqué samedi les autorités russes. "Une sphère de 50 centimètres de diamètre s'est écrasée sur le toit d'une maison du village de Vagaïtsevo" dans la région de Novossibirsk, a indiqué la police locale, citée par Interfax, précisant, ironie du sort, que la bâtisse est située "dans la rue des cosmonautes".
Une série d'échecs
Ce fragment appartenait au satellite de communications militaires et civiles qui est retombé en raison d'une panne à bord de la fusée Soyouz le transportant peu après son lancement vendredi soir depuis le cosmodrome de Plessetsk. Cet échec vient s'ajouter à la série noire que connaît depuis un an le secteur spatial russe, dont cinq lancements sur 33 ont échoué depuis janvier.
"Cela montre une fois encore que l'industrie (spatiale russe) est en crise", a d'ailleurs reconnu Vladimir Popovkine, le chef de l'agence spatiale Roskosmos, selon de propos retransmis à la télévision. Ce dernier a été nommé à ce poste en avril pour remettre de l'ordre dans l'industrie spatiale russe et il a reconnu samedi que son limogeage était une éventualité.
_________________
La pluie du matin n'empèche pas le pèlerin