Un astéroïde frôlera la Terre début septembrevar id2 = '0.5110770865787452';
L'Observatoire astronomique de Vicques, dans le canton suisse du Jura,
a découvert un astéroïde de 800 mètres de diamètre qui s'approche en ce
moment de la Terre. Baptisé "2009 KL2", ce bolide va la frôler début
septembre, à 67 millions de km de distance.
L'astéroïde
"2009 KL2" appartient à la famille des géocroiseurs, c'est-à-dire des
corps célestes qui s'approchent parfois très près de la Terre. Pour
certains scientifiques, ce type d'astres aurait provoqué la disparition
des dinosaures voici quelques 65 millions d'années lors d'une collision.
La
découverte de ce 1er NEO ("Near Earth Object") jurassien a été
officialisée par l'Union astronomique internationale, a annoncé lundi
la société jurassienne d'astronomie. C'est dans la nuit du 19 au 20 mai
que l'équipe jurassienne a découvert cet astéroïde, plus petit objet
repéré à ce jour par le télescope de l'observatoire.
"Si l'on ne
cherche pas l'on ne trouve pas", a expliqué un astronome amateur,
Michel Ory, à l'agence de presse suisse l'ATS. "Les Etats-Unis
investissent massivement depuis plus d'une décennie pour détecter les
géocroiseurs. On peut prendre quelques miettes", a-t-il ajouté.
Dans
le monde, les astronomes amateurs en découvrent environ un tous les
deux mois. Cet intérêt des professionnels, notamment les Etats-Unis,
pour les NEO s'explique par le fait que ces astéroïdes sont tombés sur
la Terre et qu'ils permettent d'en savoir plus sur le passé du système
solaire.
Jamais un amateur en Suisse n'avait encore découvert un
astre géocroiseur. "2009 KL2" sera suivi régulièrement jusqu'au mois de
novembre par la société jurassienne d'astronomie.
"Il existe peu
de domaines scientifiques qui permettent à des amateurs de faire des
découvertes", a souligné l'enseignant jurassien. M. Ory avait découvert
l'année dernière une comète. La masse gazeuse de 20 000 kilomètres de
diamètre porte désormais son nom P/2008 Q2 Ory.
L'astronome ne
passe plus ses nuits l'oeil collé au télescope. "Le soir je vais ouvrir
la coupole et le lendemain je la referme", explique M. Ory.
L'enregistrement des images est automatisé. Mais pour six heures
d'observation, il faut au moins trois heures pour les déchiffrer et les
analyser. (belga)
08/06/09 16h50 - 7sur7
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Je ne sais pas si c'est une info nouvelle ?
Marc