Je sors de la lecture d'un article assez complet (et fouillé) sur le "Blackout effects & solutions"...
On imagine les comportements des membres de notre société actuelle à différents niveaux
(ville, village, maison individuelle) en cas de perte totale d'électricité pendant plusieurs jours (voire semaines). Rem : on estime le risque comme largement non nul dans les 10 prochaines années.
Les différences, exemples à l'appui, de comportement entre milieu "isolé" versus "cités" est
évidemment éloquent... Mais l'impact de la perte énergétique sur tous les aspects (télécommunications, santé, transports, etc...) est toujours aussi catastrophique, de nos jours...
Bien que largement évoqué depuis 10 ans, on n'a guère évolué positivement...
La chapitre évoquant le besoin de garder 1 ligne téléphonique "filiaire" active par "point clé"
et les réactions des politiques interpellés sur le sujet est purement hilarant...
Mais tout autant inquiétant (pour nous). Ex : un politique, lorsqu'on lui demande un budget
pour financer une "hot line" de secours toujours utilisable en cas de blackout répond qu'il
y a internet pour remplacer le téléphone, et il ne voit pas où est le problème !
Et, mon intérêt s'est porté sur l'argument sécuritaire de la lumière qui y est évidemment
approché, avec des analyses assez pertinentes...
Ex :
- si tout est éclairé, le prédateur (humain) recherche l'obscurité pour agir
- si tout est coupé (noir total), le prédateur (humain) recherche la lumière pour sélectionner sa proie
=> donc, un "pur" éclairé ou éteint n'est guère la solution...
En haute montagne, habitué aux coupures d'électricités, le milieu climatique "difficile"
permet d'isoler plus facilement les lieux de vie des prédateurs. D'autant plus que les solutions
d'énergie restantes sont basées sur des solutions "résistantes" (tel que feu de bois, etc...) et
des comportements humains qui le sont tout autant (si on résiste au milieu, c'est que le caractère
est bien trempé).
En cité, panique, pillage et insécurité s'installent très rapidement (dès 1h de "noir", les chiffres évoluent, d'après les statistiques)...
Vu les inégalités sociales grandissantes et la disparition (quasi immédiate) des protections civiles et policières
(si l'énergie n'est plus présente, leur efficacité baisse de 60%), les impacts seront estimés comme rapidement
catastrophiques et incontrôlables dès 10 jours de coupure...
Etc, etc...
En conclusion : pour la lumière...
- au niveau individuel : si vous disposez d'énergie, il faudra la cacher... L'éclairage doit être réservé à l'intérieur et totalement occulté pour l'extérieur. Tant pour l'efficacité que pour la protection.
- au niveau pays/contrée : l'éclairage doit être réduit à une présence (donc intensité) en période nocturne capable d'être assurée le plus longtemps possible de manière individuelle...
En gardant un "minimum d'éclairage", on garde plus facilement sous contrôle les comportements
sociaux inappropriés.
Ex : les lampadaires devraient idéalement être équipés d'une solution d'alimentation (panneau solaire) et de lampes permettant un éclairage minimal pour 8h/nuit au min.
En conséquence : si on a diminué la quantité de lumière au sol en diminuant la quantité d'énergie
utilisée, c'est une bonne solution pour éviter les (futurs) problèmes énergétiques...