L'oeil de l'astronome (film)

L'oeil de l'astronome (film)



Documentariste émérite (Les Derniers Marranes, La langue ne ment pas...), Stan Neumann s'attaque aujourd'hui à Jean Kepler, mathématicien du XVIIe siècle et astronome de Rodolphe II, empereur du Saint-Empire germanique, roi de Bohême et de Hongrie, souverain fantasque et illuminé, protecteur des arts et des sciences.

Le défi n'est pas mince. Kepler, dont les profanes ne savent plus grand-chose, ne jouit pas dans la hiérarchie scientifique d'une réputation comparable à celle des grands inventeurs tels que Galilée ou Copernic.

Neumann décide en outre d'aborder son sujet en privilégiant un épisode peu connu de la vie du savant, en le mettant en scène dans une fiction d'un minimalisme qui confine à la préciosité. On se trouve donc à Prague en 1610, où Kepler (Denis Lavant) est l'un des premiers à recevoir le télescope inventé par Galilée, qui lui est confié pour une dizaine de jours.

Le film évoque ces dix nuits, durant lesquelles le savant va pouvoir découvrir dans le ciel ce que peu d'hommes ont vu à son époque, et ainsi avancer à la fois dans la description des règles d'optique qu'il tire du démontage de l'instrument, et dans la connaissance des planètes qui environnent la Terre.

On voit bien que cette histoire de regard, et donc de cinéma, a dû passionner Neumann, qui s'est posé à lui-même dans ce film un défi à la hauteur de son sujet. Tournage nocturne, éclairé à la bougie. Scènes répétitives et focalisées. Primauté des dialogues sur l'action. Réduction des personnages au seul enjeu scientifique du film.

La belle idée aura consisté à faire de la lutte entre l'obscurité et la lumière l'enjeu formel d'un film dont l'ambition est de décrire l'émancipation tâtonnante, hasardeuse, passionnée, de la science naissante dans un milieu où règnent tout à la fois la violence et la superstition. Le film prend, ce faisant, le risque du maniérisme, et ne l'évite pas tout à fait.

Johanes Kepler était un personnage haut en couleur.Il avait une très mauvaise vue et demandait 
la présence de bons yeux pour confirmer ses observations.Il n'avait pas d'ordre et personne n'a compris 
comment il est devenu et resté l'ami de Galilée , lui tellement méticuleux.Il était convivial , tout le contraire de Tycho Brahé (prétentieux , dominateur ) pour qui il travaillait avec lequel il s'est vite brouillé.Il a eu le temps de prendre note des observations de Tycho. On raconte que le plus grand mérite 
de Newton est d'avoir su mettre de l'ordre dans les travaux de Johanes car il s'y trouvait des tas 
de considérations sur l'astrologie qui fut le premier métier de Képler. Faut ajouter qu'une tante de Képler
est morte , condamnée pour sorcellerie et que la femme de Képler a subi une condamnation à la prison
pour sorcellerie.Elle fut déclarée innocente (après 10 ans de prison) mais est morte peu après.
J'arrête là car on peut raconter des détails croustillants sur la vie de ce grand savant.
Il aura été le seul à n'être jamais embêté par l'inquisition et il a su profiter des trois changements
de l'époque : La connaissance passait du clergé aux universités
                    Intérêt pour les grands voyages (1492 Colomb , 1519 Magellan)
                    Invention de l'imprimerie et des traductions de la science arabe.
Il a toujours défendu les idées de Nicolas Copernic , idées pourtant "interdites".

et bien, merci Stef... pas sur que la diffusion sur youtube soit légale ceci dit...

Juste !!! j'ai édité mon post...

Et bien, là.... 

Vous voici dans un "black hole" de la législation belge, du droit européen et des "trade mark" mondiales... 

Car : est-ce vous qui avez mis le film disponible ?  
=> dans ce cas, le droit "simple" du droit d'auteur s'applique... Et sauf autorisation (et droits), 
vous ne pouvez (évidemment) pas...

Si ce n'est pas vous qui l'avez mis (ce dont je ne doute pas un instant), dans ce cas : vous ne faites 
que renseigner un lien ou se trouve une ressource qui a été mise disponible... 

Ex : quelqu'un annonce qu'il donne ses livres de X gratuitement, et il les dépose sur un banc 
dans un parc... Avec un panneau "servez-vous" !

Est-ce chaque personne qui prend un livre doit encore s'acquitter des droits d'auteurs ??
Evidemment non ! Car ceux-ci ont déjà été réglé lors de la première vente du livre... 

=> un film, c'est pareil... C'est à celui qui l'a mis sur un banc de s'être assuré qu'il pouvait le faire !
Si il ne peut pas le faire, c'est aux lois de protection du pays/auteur concerné de faire appel et de le
retirer... Si il le laisse, il sera "de facto" considéré comme "libre de droit" après une période, et cela
de manière variable selon les législations....

Le cauchemar des maisons de films, of course....

et bien merci Thierry... tu peux rééditer ton post Stef

Merci Thierry ! voilà ré-édité !