Qu’est-ce que la pollution lumineuse ? ( article 12 juin 2013)

Qu’est-ce que la pollution lumineuse ?
Marie Roy - 12 juin 2013








La pollution lumineuse expliquée en vidéo ; un film produit par l’IDA (International Dark-Sky Association).


En Belgique, les éclairages artificiels, qu’ils proviennent de l’éclairage public, commercial, industriel ou résidentiel sont chaque année de plus en plus nombreux et pratiquement pas réglementés.

Non seulement ils ont un coût énergétique mais ils amplifient également de façon dramatique le problème de la pollution lumineuse.


L'article complet : http://www.iewonline.be/spip.php?article5711

Et : http://www.avex-asso.org/dossiers/wordpress/?page_id=2754

Une bonne vidéo qu'il faudrait montrer à nos responsables politiques...
Moi je ne comprends pas pourquoi ça ne bouge pas plus vite... quand ça parait si évident...

Stef

Petit article sur l'éclairage public en Belgique en page 5 et 6 dans la revue RENOUVELLE de l'APERE

Depuis que j'ai côtoyé un collaborateur de l'APERE à IEW lors de l'élaboration du cadre de référencement éolien, je ne leur fais plus confiance.
Ma remarque que les oiseaux migrateurs pouvaient être victimes des lumières rouges comme signalé lors du symposium en Allemagne en 2011 par des scientifiques hollandais, il m'avait rétorqué que les oiseaux migrateurs volaient à 10 km d'altitude comme les avions et je lui ai répondu sans doute avec l'autorisation des contrôleurs aériens.

Citation :

oiseaux migrateurs volaient à 10 km d'altitude

Mort de rire      !!! (si il ne faut pas en pleurer)...

Il faudra indiquer à ce personnage qu'il ne faut pas confondre



et



Ok, il peuvent voler longtemps tous les deux, mais ce n'est pas la même chose...  

 ben quoi Jean-Marie, Belgocontrol ne donne pas d'autorisation pour le passage des migrateurs?

http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/divers-oiseaux-jusqua-altitude-peuvent-ils-voler-2610/

Techniquement, on sait depuis longtemps que des oiseaux passaient au-dessus
de hautes montagnes (Mont Blanc, Colorado, montagnes d'Afrique et même le K2 !)
Les textes des explorateurs le mentionnent depuis des années.

Mais évidemment, ce ne sont que des cas "extrèmes"...  
Et les modifications de climat, de nos jours, influent sur les parcours et altitudes de
ces oiseaux... On sait (conférence sur les stations en haute mer) que leurs vols
peut atteindre des différences de plus de 5000m (jour/nuit).
Le fait est qu'ils descendent !
Et qu'ils sont perturbés par les éclairages.    

Rem : le vautour à 11Km, c'est rare sous nos régions....

Ne pas oublier qu'à 11 km, il fait —55 C et qu'il n'y a plus que un dixième de l'atmosphère.
C'est aussi le flight level 350 en aviation.

Salut!

Perso je trouve le sujet vachement intéressant...
Je me doute que c'est rare un oiseau à 10000m, mais c'est possible..

on commence par les bases:


puis:
http://www.migraction.net/index.php?m_id=22006&item=6

L’altitude de vol est déterminée en fonction de 4 principaux facteurs :

le vent, de direction et force variable selon l’altitude, dont dépendra la vitesse de l’oiseau ; il s’agit nettement du facteur le plus important (Bruderer et al. 2001) ;
la température, l’altitude réduisant les risques d’hyperthermie ;
la déshydratation, plus faible lorsque la température diminue, mais importante à haute altitude, où la pression partielle de l’Oxygène dans l’air est plus faible ;
l’effort entrepris pour prendre de l’altitude et s’y maintenir.
Le record d’altitude en vol est actuellement détenu par un vautour de Rüppell qui a percuté un avion à 11300 m en Côte d’Ivoire. L’oie à tête barrée traverse l’Himalaya à plus de 10000 m d’altitude, et en Europe, des cygnes ont été signalés à 8000-8500 m. Le polymorphisme de l’hémoglobine permet à ce genre d’espèces de supporter des altitudes très élevées.

Les études radars en Suisse et en Allemagne ont montré qu’entre 90 et 95 % des passereaux et des limicoles migraient à moins de 2000 m.

On peut définir quelques règles générales :

Les migrateurs nocturnes atteignent leur altitude maximale 2h après le coucher du soleil en Europe, et ajustent ensuite leur altitude de vol aux conditions de vent optimales (Bruderer & Steidinger 1972).
Les migrateurs nocturnes migrent plus hauts que les migrateurs diurnes. Par exemple, au printemps, sur ces derniers sites, l’altitude moyenne était 700 ou 910 m (selon les études) la nuit et de 400 m le jour.
En automne, l’altitude est inférieure à celle du printemps sur un même site.
De jour, les oiseaux à vol battu migrent à plus basse altitude que les oiseaux à vol plané.
Il semble que les migrateurs les plus rapides fréquentent des altitudes plus élevées que les oiseaux plus lents.
Par vent de face, les oiseaux volent à plus faible altitude lorsque la force du vent diminue.
L’altitude est plus élevée lors de la traversée d’océans (altitude moyenne de 4000 m au-dessus des Caraïbes, par exemple). Cela peut valoir aussi pour la traversée de déserts : au-dessus du désert du Neguev (Israël), la majorité des migrateurs se concentre entre 1000 et 3000 m (mais 250-1500 m au-dessus du Sahara).
Par rapport au sol, les oiseaux migrent plus haut en plaine alors que les massifs montagneux sont souvent traversés à faible altitude, en utilisant les cols : beaucoup de sites de suivi de la migration active (ou de baguage) profitent d’ailleurs de cette propriété.

Comme je le disais, mais en plus précis...  

Mais ces données n'intègrent pas les nouveaux modèles atmosphériques
qui s'installent progressivement...

Ex : Etats-Unis : les oiseaux s'adaptent désormais pour passer au large des
régions fort "agitées" par les tornades et ouragans qui vont devenir de plus en
courants !

Et pour les éviter, facile, ils se basent sur la température et l'electricité de l'atmosphère
(donc magnétisme)... Auquel ils sont naturellement sensibles

Mais également, les modèle de vols se modifient : on recherche la meilleure portance pour
les longues distances. Selon mes lectures, le modèle de vol va vers une fluctuation entre
basse et haute altitude de vol qui s'amplifie...

Ex : avec actuellement la crise de chaleur au US (+50°), il est évident que l'altitude de vol
sera supérieure !

Donc... Malgré l'inversion en haute altitude, et grâce en effet à certains mécanismes d'adaptation (que quelques espèces, il faut bien noter...), la survie augmente passé
5000m... Et que certains oiseaux finissent par atteindre 15000 ne me surprendrait pas !

Cela n'empêche pas que des milliers d'oiseaux naviguant à une altitude bien plus basse
sont perturbés par l'éclairage dans leur détermination de direction et de planning (notamment, la durée de vol efficace après le coucher du soleil "estimé" étant "perturbé")

J'ai la présentation, si cela intéresse...